Encore aujourd’hui, assez peu de gens connaissent le financement participatif immobilier – à l’exception bien sûr ce ceux qui ont déjà une petite expérience du milieu.
Pourtant, ce dispositif, qui existe en Europe depuis une dizaine d’années, peut constituer une opportunité en or pour ceux qui sont justement les plus béotiens en la matière.
Là où l’investissement classique demande obligatoirement un véritable savoir-faire – ou, dans le cas contraire, de faire appel à un professionnel à grands frais – le financement participatif immobilier, lui, ne requiert guère qu’une certaine somme de départ.
Cela vous semble trop beau pour être vrai ? Nous verrons qu’en réalité ce système n’est que le fruit de la rencontre des intérêts de toutes les parties en présence dans le cadre d’un gros projet immobilier.
Le financement participatif immobilier et crowdfunding
Aujourd’hui, le financement participatif classique – également appelé crowdfunding – est bien connu de tout un chacun. Nombreux sont ceux qui ont déjà organisé leur propre campagne, aidé des proches ayant un projet à mener à bien ou simplement souhaité encouragé une bonne idée.
Contrairement au financement participatif immobilier, ce type d’investissement collaboratif est en fait moins un investissement qu’un don – bien que la condition de matérialité pour qualifier un retour sur investissement puisse être discutable. Généralement, on mise sur un projet parce qu’on veut le voir advenir, et non parce qu’on y est intéressé.
Le deuxième cas de figure concerne les projets dont l’objectif se confond avec la contrepartie que peut espérer le contributeur. Si, par exemple, vous investissez sur un t-shirt qui sèche instantanément, et que la contrepartie de votre investissement est précisément ce t-shirt, alors vous n’avez pas vraiment financé une innovation qui vous plaisait – vous avez fait un préachat. Dans ce cas-là, on peut difficilement parler d’investissement participatif.
Un objectif de rendement
Le financement participatif immobilier, au contraire, permet d’espérer un retour sur investissement calculé sur la base d’un certain rendement. Ici, votre motivation pour mettre de l’argent n’est pas vraiment d’encourager un projet – même si vous pouvez tout à fait croire incidemment en l’utilité de ce qui est construit – mais bien de gagner de l’argent sur la somme de départ.
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L’avantage de ce mécanisme est que votre part dans le processus s’arrête là : il vous suffit de miser une certaine somme, et d’en récolter les fruits. Mais quel est l’intérêt pour la personne qui vous prêtera son savoir-faire ?
En réalité, le financement participatif immobilier fonctionne sur un système assez simple, impliquant, au moins dans la production, 4 acteurs :
- Un promoteur immobilier : il souhaite créer un complexe immobilier, mais, pour bénéficier d’un prêt à la banque, il lui manque un apport personnel d’environ 20% de la somme finale.
- Une banque : c’est elle qui financera le gros du projet, à hauteur de 80%, en espérant toucher des intérêts
- Une plateforme de crowdfunding immobilier : elle touchera une commission sur le projet. Son but est de faire se rencontrer le promoteur avec des personnes ayant une capacité de financement lui permettant d’alimenter son fond propre
- Les contributeurs (vous) qui ont une capacité de financement mais qui n’ont pas le savoir-faire pour savoir où la placer.
Une plateforme de financement participatif immobilier comme Homunity, par exemple, vous demandera 1000 euros minimum d’investissement, et s’occupera de sélectionner précautionneusement les projet – dont elle a tout intérêt à ce qu’ils aboutissent.
Sous forme d’intérêt, vous pouvez espérer des rendements de 8 à 10% sur votre mise initiale.
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